Pour être plus claire (ou essayer...) quelques précisions :

Il convient déjà de distinguer le travail de groupe du travail en groupe.

Le travail de groupe, dont il existe de multiples variantes, est une modalité ayant ses objectifs propres. Pour exemple, Jean-Pierre ASTOLFI (L'école pour apprendre 1992) parle de groupes de découvertes, de confrontation, d'inter-évaluation, etc.

Lorsqu'on parle des groupes en maternelle, il s'agit davantage d'une organisation qui repose sur le fractionnement de la classe en sous-unités : le travail en groupe.

Les jeunes enfants (et sans doute les plus âgés aussi ...mais ceci est une autre question !), pour être dans des conditions optimales d'apprentissage, ont besoin de se retrouver dans des groupes plus restreints que le groupe classe.

Les groupes en maternelle peuvent être formés de différentes façons :

- groupe homogène / groupe hétérogène

- groupe fixe (j'appartiens au groupe des petits lapins pour toute l'année) / groupe librement constitué (je me retrouve avec les copains qui ont choisi le même atelier que moi) / groupe constitué autour d'un projet...

- groupements évolutifs dans le temps ou en fonction d'un objectif (groupe de besoin par exemple) voire d'un domaine (ex : pour Agnès FLORIN, le langage doit se pratiquer en groupe homogène - petit, moyen, grand parleur- pour limiter la pression concurrentielle)

- et toutes les solutions mixtes (ex : activité d'apprentissage avec l'enseignant sur la base de groupes fixes, les deux ou trois autres groupes s'organisant librement et choisissant leur activité)

L'axe d'apprentissage décrit dans le document repose sur l'idée qu'une organisation en groupes fixes peut, dans un premier temps, être structurante (pour les élèves et pour l'enseignant). Elle a de nombreuses limites mais comme il faut bien commencer par commencer...

Pour boucler la boucle : il va de soi qu'un travail en groupe peut aussi être un travail de groupe...

Un doliprane ?